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Récit de guerre
par Sir Arthur Conan Doyle

Visite
sur les trois fronts

 

Visite sur les trois fronts, écrit par Arthur Conan Doyle.

Éditions Les Belles Lettres.

Collection Mémoires de Guerre, janvier 2014.

120 pages. 12.5 x 19.

Couverture couleur, photos intérieures en noir et blanc.

 

L'ouvrage est illustré de photographies tirées de la collection de la Société Sherlock Holmes de France et de Mycroft's brother.

 

6 euros

 

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Sommaire

 

Avant-propos

Préface

Aperçu de l'armée britannique

Aperçu de l'armée italienne

Aperçu des lignes françaises

 

 

Les Belles Lettres ont réédité « Visite sur les trois fronts, » trois témoignages d'Arthur Conan Doyle sur la première guerre mondiale, publiés en août 1916.

 

Présentation de l'éditeur

Mai 1916. À 55 ans, Sir Arthur Conan Doyle, « un bol de fer sur la tête », arpente les fronts anglais, italiens et français.

Comme la majorité des écrivains britanniques, le père de Sherlock Holmes a rejoint le War Propaganda Bureau, organisme secret à l'origine de la propagande moderne née durant le premier conflit mondial. Ce sont le talent et l'audience d'écrivains aussi célèbres que Doyle, Rudyard Kipling ou H. G. Wells qui vont permettre aux Britanniques d'être les vainqueurs de cette bataille des idées.

L'auteur de "La Compagnie blanche" et de "La Grande Ombre", ce sportsman patriote « vrai comme l'acier et droit comme une lame » retrouve donc le chemin de la guerre qu'il a connue durant le conflit des Boers. Son livre Visite sur les trois fronts qui n'avait pas été republié depuis 1916 magnifie l'action et le courage des soldats alliés devant l'horrible « Boche ». Soldats forcément superbes, chevaliers épiques au milieu de cités dévastées, comme à Ypres : « C'est la ville d'un rêve, cette moderne Pompéi, détruite, désertée et profanée, mais avec une dignité fière et triste qui vous poussait malgré vous à baisser la voix en passant dans ses rues en ruine. » La guerre, peinte par l'un des meilleurs conteurs de la littérature britannique, a de l'allure.

Conan Doyle lui paiera un lourd tribut. Il y perd deux neveux, deux de ses beaux-frères et son frère cadet, le brigadier général Innes Doyle. Mais surtout son fils aîné, Kingsley, est grièvement blessé à la bataille de la Somme et meurt de maladie en octobre 1918. Conan Doyle plonge alors dans un désespoir dont il ne se relèvera jamais.

 

Extrait :

Un jour, à mon grand effroi, il* fixa sur moi ses petits yeux durs et demanda :

« Sherlock Holmes, est-ce qu’il est soldat dans l’armée anglaise ? »

Toute la table attendait ma réponse, dans un silence religieux.

« Mais, mon général, balbutiai-je, il est trop vieux pour le service. »

Après un éclat de rire unanime, je sentis que je m’étais bien tiré d’un endroit dangereux.

 

* Le général Georges-Louis Humbert, commandant la IIIe armée sur le front.

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