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Le salon de collections de Nathan Garrideb et la trappe qui conduit

à l’imprimerie des faux-monnayeurs (The Three Garridebs),

reconstituée par la SSHF au Louvre des Antiquaires en 1997

Une affaire mouvementée durant laquelle Watson est blessé, ce qui fait, chose assez rare dans le Canon, perdre son sang-froid à Sherlock Holmes. Le détective est informé par un certain John Garrideb, conseiller juridique à Moorville, Etats-Unis, qu’Alexander Hamilton Garrideb, un millionnaire américain, a fait stipuler dans son testament que la totalité de sa fortune, estimée à quinze millions de dollars de l’époque, serait équitablement partagée entre trois adultes mâles portant le même nom que leur donateur. « Si vous pouvez mettre la main sur un Garrideb, il y a de l’argent à gagner. » John Garrideb a donc quitté les Etats-Unis et traverser l’Atlantique pour partir à la recherche de deux homonymes. Il en a trouvé un, Nathan. Il manque l’autre. Holmes pense que son client lui ment. Il entre en contact avec Nathan Garrideb, un antiquaire qui vit reclus, au milieu de ses invraisemblables collections (papillons, insectes, monnaies anciennes, crânes en plâtre), un véritable petit musée personnel. 

Nathan souhaite engager Holmes pour l’aider dans la quête d’un Garrideb. Mais John a trouvé le fameux troisième manquant, Howard, constructeur de machines agricoles domicilié à Birmingham. John enjoint Nathan Garrideb de partir à la rencontre de Howard pour lui faire signer un certificat de vie. Holmes, qui décidément suspecte quelque chose, se cache au domicile de Nathan en compagnie du docteur Watson. Leur attente est de courte durée. Ils surprennent John dans une chambre souterraine secrète. Il fait mine de se rendre, mais blesse Watson d’un coup de revolver et tente de s’enfuir. Mal lui en prend, il est aussitôt maîtrisé par le détective. Toute cette histoire n’était qu’un leurre destiné à éloigner Nathan Garrideb de sa demeure. John, de son vrai nom Killer Evans, cherchait à récupérer dans la cache le butin et l’équipement d’un faux-monnayeur qu’il avait assassiné.

 

Voici l’incroyable salon de collections de Nathan Garrideb tel que l’ont découvert Holmes et Watson.

La pièce est aussi peu banale que son occupant. Elle ressemblait à un petit musée. A la fois large et profonde, elle est bourrée d’armoires et de meubles à tiroirs débordant de spécimens géologiques et anatomiques. De chaque côté de l’entrée, il y a des vitrines contenant des papillons et des insectes. Au centre, une grande table est jonchée de toutes sortes de débris, que couronne le grand tube cuivré d’un puissant microscope. Ici, une vitrine protégeant des vieilles monnaies. Là, un tiroir plein d’instruments en silex. Derrière la table du milieu, une grande armoire remplie d’os fossilisés. Au-dessus, des crânes en plâtre qui portent les noms de Néanderthal, Heidelberg, Cro-Magnon... Et encore des pièces de monnaie de Syracuse, un vase japonais, etc.

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