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Le salon napoléonien du docteur Barnicot

avec un buste en plâtre de Napoléon brisé (Les Six Napoléons),

reconstituée par la SSHF au Louvre des Antiquaires en 1997

Les Six Napoléons constitue, avec L’Escarboucle bleue, l’une des histoires les plus divertissantes du Canon. L’inspecteur Lestrade porte à l’attention de Holmes des faits étranges survenus à Londres ces derniers jours (juin 1900). Une série de cambriolages a été perpétrée dans le seul but de détruire des bustes de Napoléon en plâtre ! 

Le premier dans la boutique de Morse Hudson, pourvoyeur en effigies de l’empereur, le deuxième au domicile du docteur Barnicot, collectionneur de pièces impériales. Le buste appartenant au docteur a été littéralement atomisé. Watson diagnostique une « idée fixe » et voit dans ces agissements tous les symptômes d’un comportement monomaniaque. 

L’affaire prend brusquement un tour dramatique, après la découverte d’un cadavre sur les lieux d’un nouveau cambriolage. L’utilisation de la photographie permet à Holmes d’identifier le suspect : il s’agirait de Beppo, un sculpteur italien de talent qui a récemment été condamné à un an de prison pour avoir poignardé un compatriote. Sherlock Holmes apprend que les bustes détruits appartenaient tous à un lot de six, exécutés d’après un original du sculpteur français Devine. 

Holmes, Watson et Lestrade montent la garde dans la demeure où figure l’un des deux derniers bustes, et surprennent Beppo. Quelques temps plus tôt, le prince Colonna avait égaré à son hôtel la célèbre perle noire des Borgia. Les soupçons s’étaient portés  sur la femme de chambre, Lucretia Venucci, sœur de l’individu retrouvé assassiné. Beppo qui avait la perle en sa possession, eut tout juste le temps de l’introduire dans le plâtre humide d’un des six bustes quand la police vint l’arrêter à l’atelier. C’est pourquoi, dès sa sortie de prison, il n’a eu de cesse de la retrouver. Holmes brise le dernier des six napoléons, trouve la perle noire et met ainsi un terme à l’affaire.

 

Vous découvrez le salon du docteur Barnicot, collectionneur de souvenirs napoléoniens avec son buste de l’empereur en plâtre cassé.

Vous êtes dans Kennington Road, à quelques centaines de mètres du magasin de Moïse Hudson, où habite le docteur Barnicot, médecin bien connu, qui a une clientèle très importante sur la rive gauche de la Tamise. Sa résidence, avec son cabinet de consultation, est dans Kennington Road, mais il a une clinique à Lower Brixton Road. 

Le docteur est un admirateur enthousiaste de Napoléon ; sa maison est remplie de livres, de tableaux et de reliques se rapportant à l’histoire de l’empereur des Français. Il a acheté deux plâtres, absolument identiques, du buste de Napoléon, par le sculpteur français Devine. Il a placé l’un d’eux dans le vestibule de sa maison de Kennington Road.

Dans ce décor, vous pouvez admirer la merveilleuse collection impériale du docteur Barnicot. Nul doute que parmi ses souvenirs napoléoniens figure en bonne place le sabre du brigadier Gérard, autre immortel héros appartenant à l’univers d’Arthur Conan Doyle.

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